Plantation par les peuples premiers en Amazonie, en Afrique et en Asie
Depuis le début de l’année 2020, la Fondation travaille avec le peuple Huni kiui et le peuple Surui au Brésil dans le cadre de projets de reforestation.
Le peuple Huni Kiui – Brésil
En 2020, nous avons lancé avec Ninawa la plantation de la « Floresta pela Mãe Natureza » (Forêt de la Mère Nature) avec à ce jour 450 arbres.
Ce projet est mis en place avec l’école agro-environnementale Txupany Hunikiui et l’appui de l’Aldeia Yskuia Yuxibú.
Le peuple Surui – Brésil
Avec Naraiamat, du peuple Surui, nous avons financé en 2020 un nouveau projet de plantation.
Avec sa communauté, 1000 arbres ont été plantés dans la forêt primaire.
En 2021, nous poursuivrons ce travail et souhaitons également renforcer l’échange de savoirs autour des plantes indigènes.
En collaboration avec son projet « Centro Olawatawa » qui recense les plantes médicinales de la forêt nous voulons faire des conférences en ligne et, si nous le pouvons, accueillir Naraiamat en Suisse cette année.
La communauté Tolinou – Bénin
En Afrique, avec Appolinaire Oussou Lio – Prince de la communauté Tolinou au Bénin, un projet de création de forêt sacrée avec les jeunes de la communauté a été réalisé en 2020, avec la plantation de 800 arbres.
L’objectif est de poursuivre ce travail avec les jeunes en 2021-2022 avec la plantation de 1000 nouveaux arbres.
Le Groupe de Recherche et d’Action du Bien-Être au Bénin (GRABE-BENIN), dont Appolinaire est le fondateur, a pour but de conserver les ressources naturelles en se basant sur les connaissances de leurs ancêtres et le dialogue intergénérationnel pour impliquer toutes les générations aux projets de cette organisation.
The Kevin Rohan Memorial Eco Foundation – Népal
Nous entamons une collaboration avec la Kevin Rohan Memorial Eco Fondation pour l’accompagner dans son projet de plantation d’arbres nourriciers.
Une école accueillant deux cents élèves et s’engageant à instruire ceux-ci dans une dynamique de connexion des Hommes à la Nature a été créée, ainsi qu’une Guest House pour les « woofers », et un café qui s’inspire de cette dynamique de connexion au Vivant. Ces trois lieux sont reliés entre eux par un jardin en biodynamie. Le but est de transmettre des connaissances autour du Vivant, en allant de la plantation d’arbres médicinaux à la suffisance alimentaire et la gestion du territoire.
La communauté qui gère ces espaces est étroitement en lien avec les personnes atteintes de la lèpre, et elle organise d’autres projets de développement économique pour ces personnes, notamment par le recyclage des déchets et la fabrication de bijoux végétaux. D’autre part elle revisite la maison traditionnelle népalaise en formant des jeunes aux anciennes traditions de construction népalaise en associant les déchets non recyclables comme les bouteilles en verre.
Son souhait est aussi de soutenir les zones urbaines fortement touchées par la pauvreté en replantant des arbres fruitiers et des arbres médicinaux qui répondent aux besoins des habitants. Elle souhaite également planter des arbres dans le sud du Népal, dans la jungle et en montagne.
Le but de ces projets de reforestation est de créer du lien entre les différentes communautés et leur environnement, de donner envie au plus grand nombre de planter des arbres qui offrent de la nourriture et des remèdes naturels.