La NiceForest – des forêts pour notre futur
Un projet qui vise la plantation de forêts sacrées avec des peuples indigènes par tout sur la Planète.
- Travailler avec différents peuples premiers qui souhaitent s’investir pour la Terre et l’humanité dans une fraternité du Vivant.
- Permettre la plantation d’arbres endémiques avec un travail progressif de plantation de nouvelles espèces au fur et à mesure du retour de la biodiversité, sur plusieurs années, ce qui permet de recréer de nouvelles forêts primaires.
- Permettre l’échange des savoir et des sagesses entre les peuples premiers et les acteurs engagés en Europe.
Plantation par les peuples premiers en Amazonie et en Afrique
La Fondation travaille actuellement avec le peuple Hunikiui, le peuple Surui au Brésil dans le cadre de projets de reforestation.
Avec le peuple Hunikiui, nous avons lancé en 2020 la plantation de la « Floresta pela Mãe Natureza » (Forêt de la Mère Nature) avec à ce jour 3’000 arbres. Ce projet est mis en place avec l’école agro-environnementale Txupany Hunikiui et l’appui de l’Aldeia Yskuia Yuxibú.
En 2022 en plus des plantations nous avons pour objectif de leur permettre de construire 3 serres:
- Une serre sera consacrée aux médecines de la Forêt
- la deuxième serre sera consacrée aux arbres fruitiers
- La dernière sera consacrée à des cultures alimentaires traditionnelles
Avec Naraiamat du peuple Surui, nous avons financé cette année un nouveau projet de plantation. Avec sa communauté, 1000 arbres sont plantés dans la forêt primaire. En 2021, nous poursuivrons ce travail et souhaitons également renforcer l’échange de savoirs autour des plantes indigènes. En collaboration avec son projet le » Centro Olawatawa », qui recense les plantes médicinales de la forêt, nous voulons faire des conférences en ligne, et si nous le pouvons accueillir Naraiamat en Suisse cette année.
En Afrique, avec Appolinaire Oussou Lio Prince de la communauté Tolinou au Bénin, un projet de création de forêt sacrée avec les jeunes de la communauté a été réalisé en 2020 avec la plantation de 800 arbres.
Nous sommes également en relation continue avec le peuple Sapara en Équateur et souhaitons développer cette année des projets qui font du sens pour eux et la forêt et la Terre.
Nous entretenons toujours des liens forts avec le peuple Puyanawa avec lequel nous avons déjà réalisé plusieurs projets. Nous souhaitons concrétiser des projets pour la Mère-Terre durant l’année 2021.
De plus, en 2020 nous avons eu la chance de rencontrer Olga Letykai Csonka originaire de la Tchoukotka, située à l’extrémité nord-est de la Sibérie est la patrie de deux peuples autochtones : les Tchouktches et les Yuit (Inuit d’Asie). Lors de nos nombreux échanges, elle souhaite notamment collaborer avec la Fondation pour le Vivant pour reforester à proximité du lac Baïkal en Sibérie.
Nous espérons pouvoir échanger avec les communautés qui pourraient mener ces plantations prochainement.
Olga a la particularité d’être, d’une part, chamane mais aussi représentante pour différents peuples indigènes à travers le monde, notamment l’ONU.
En plantant des arbres, nous permettons aussi à ces communautés de prendre soin de la forêt et d’en être les gardiens.
La garantie du suivi
La Fondation s’occupe du suivi et d’un rapport annuel avec les différents peuples avec lesquelles nous entretenons des projet de plantation.
Une personne spécifique va régulièrement sur place au Brésil pour collaborer directement avec eux et échanger sur les besoins, préoccupations et avancements.
Nous sommes en lien direct avec Appolinaire avec des échanges réguliers en visioconférence pour maintenir le lien et suivre le développement des plantations.
De la naissance des arbres à la création de forêts riches en biodiversité
Les peuples premiers connaissent la forêt et les processus d’interliens existants afin de permettre à nouveau la floraison d’espace riche en diversité animale, végétale en lien avec les arbres. Sur un terrain vierge, ils plantent pour commencer des arbres fruitiers qui feront revenir certaines espèces végétales et certains oiseaux. Quand cette nouvelle richesse de vie vient compléter les plantations, ils plantent de nouveaux arbres plus importants qui pourront croitre à travers ce riche environnement. A nouveau, l’écosystème va s’enrichir avant une troisième plantation. C’est ainsi qu’ils arrivent petits à petits à accompagner la création de nouvelles forêts primaires.