Planter des arbres
Réduire une forêt à un amas d’arbres, alignés les uns à côté des autres, est passé à côté sur les divers rôles essentiels qui incombent à cette dernière.
Air
Les arbres ont un impact positif sur la qualité de l’air que nous respirons en produisant une quantité conséquente de l’oxygène que nous respirons, mais aussi en capturant le carbone du gaz carbonique dans son bois et dans son sol, ce qui a pour impact d’augmenter la qualité de l’air que nous respirons et diminue l’effet de serre.
Eau
Évapotranspiration, une notion qui résume à elle seule l’un des rôles les plus significatifs de l’arbre, dans notre écosystème. Cette notion définit la quantité d’eau transférée dans l’atmosphère en fonction du type de surface. Elle englobe l’évaporation au niveau du sol, l’interception ou non des précipitations par cette surface et la transpiration des organismes qui s’y trouvent. Par ces processus, une grande quantité de vapeur d’eau est transférée dans l’atmosphère. Cette vapeur d’eau va ensuite s’y condenser (en raison de la température plus basse) et retomber sur la forêt sous forme de précipitations.
Cette différence d’évapotranspiration selon le type de forêt nous montre l’importance absolue de protéger nos forêts primaires tropicales telles que la forêt amazonienne.
Biodiversité
La riche diversité en termes d’animaux et de plantes fait des forêts un environnement inestimable et riche en découvertes. De plus ces derniers ont un rôle prépondérant pour les sols.
Terre
En effet, la forte production de biomasse des écosystèmes et de la biodiversité permet la création d’un sol riche avec une épaisse couche d’humus. Ce dernier, permettant efficacement d’éviter le compactage du sol et de stocker des éléments nutritifs tels que l’azote, le phosphore, la potasse, rend la terre plus fertile et plus facile à travailler.
De plus, les racines consolident les sols, permettant de réduire les risques naturels tels que les éboulements ou les avalanches.
Ciel
Le cas de la forêt amazonienne est révélateur de la nécessité de planter des arbres, mais de les planter avec justesse. En effet, la forêt amazonienne est qualifiée de thermostat mondial. Elle génère en effet une telle quantité de nuages que cela se reflète au niveau du climat global et dans la circulation atmosphérique de la terre. Les nuages étant capables de refléter ou d’absorber la lumière du soleil, la forêt Amazonienne contribue indirectement à la réduction de l’effet de serre, en plus d’y contribuer directement par son stockage de carbone.
